COMMUNIQUE
        DE PRESSE
        
        
        
         
        Né en 1997 ,
        autour de l’idée d’une rencontre entre les musiques celtiques sous
        toutes leurs formes, et des musiques traditionnelles d’ailleurs, le
        festival Massif Celtrad a joué depuis un rôle important dans le
        paysage culturel auvergnat. La manifestation est devenue au fil des ans
        un rendez-vous à la fois des connaisseurs, mais aussi d’un public
        plus large venu de toute la région et bien au delà. Cette scène a
        accueilli de nombreuses têtes d’affiches (Alan Stivell, I Muvrini,
        Tri Yann,  Blankass, Gilles
        Servat, Mes Souliers Sont Rouge…), tout comme des artistes moins
        connus du public, jouant son rôle de découvreur de groupes en développement.
        En 9 éditions, près d'une centaine de spectacles ont été proposés,
        devant plus de 28000 spectateurs.
        
        
        
         
        Les organisateurs, bien conscients des risques inhérents à certaines
        innovations, ont cependant choisi d’élargir la programmation de 2005
        à la chanson française en invitant Ridan et Michel Jonasz. Cette évolution,
        qui reste aujourd’hui encore une orientation assumée, aurait
        certainement été mieux acceptée si elle ne s’était trouvée
        confrontée à l’annulation complète de la première soirée suite
        aux orages et aux fortes précipitations. Une partie du public a ainsi
        été privée de la programmation (unanimement reconnue comme
        excellente) la plus traditionnelle du festival, à travers laquelle la
        Bretagne devait rencontrer l’Acadie. En conséquence, l’édition
        2005 a entraîné un lourd déficit, en terme de public (perte de 60% en
        comparaison de 2004) comme en terme financier.
        
        
        
         
        Rapidement, les élus locaux ont apporté leur soutien au festival, tout
        comme le public ou les professionnels. A la demande expresse de la
        municipalité de Vic-le-Comte, qui reconnaissait le bénéfice apporté
        par la manifestation en terme de communication et de retombées diverses
        pour la commune, l’association a présenté un plan de redressement et
        un projet pour l’édition 2006. Ce projet proposait un redressement de
        la situation à moyen terme, à la fois grâce à une aide
        exceptionnelle de la municipalité (représentant 1/4 du déficit
        global), et à des restrictions budgétaires de l’association :
        le licenciement du salarié de la structure (effectué dès juillet), un
        retour en intérieur et un réaménagement logistique du festival… 
        
        
        La
        position favorable des élus a permis d’engager un travail autour du
        projet, tout en envisageant également la poursuite de la saison de
        concerts à la Halle du jeu de Paume, mise en place depuis 2003 par
        l’association Massif Celtrad.
        
        
        
         
        Hors aujourd’hui, après quatre mois de réflexions qui concluaient
        d’abord au maintien du festival, les élus locaux ont finalement décidé
        qu’une telle manifestation n’avait plus de raison d’être et
        qu’il était désormais préférable de s’orienter vers de nouveaux
        projets. Ce revirement conduit à l’abandon pur et simple du festival
        comme de la saison sur Vic-le-Comte : en effet, la décision
        municipale, cumulée au montant insuffisant des aides apportées par les
        autres collectivités partenaires (Conseil Général du Puy de Dôme,
        Conseil Régional d’Auvergne…) ne permet pas à l’association de
        poursuivre ses activités.
        
        
        Massif
        Celtrad doit donc déposer son bilan, malgré le soutien du public,
        tirant un trait définitif sur l’investissement de l’association au
        cours de ces 9 années, sur les partenariats mis en place, et sur le
        travail culturel effectué sur le territoire. Une nouvelle disparition
        dans un paysage culturel régional bien mal en point… Souhaitons que
        ce soit la dernière.
        
        
        L’association
        tient à remercier le public, les artistes, les bénévoles et
        l’ensemble de ses partenaires pour leur soutien tout au long de ces
        années.
        J.O.
        Brun.