| 
         Roland
        Becker saxophone
        soprano, alto, ténor, bombardes, tin whistle, bagpipe-synthé, synthétiseurs,
        samples, programmation. 
        Yann
        Bonnec bombarde,
        tin whistle 
        Agnès
        Brosset voix 
        Jean-Luc
        Chevalier guitare
        acoustique, guitare électrique 
        Billy
        Corcuff trompette 
        Nathalie
        Drant bombarde,
        tin whistle 
        Philippe
        Dufresne programmation 
        Jacques
        Goyet trompette,
        bugle 
        Pascal
        Goyet trombone 
        Pascal
        Guingo highland
        bagpipe (cornemuse écossaise) 
        Christian
        Legeay saxophones
        alto et ténor 
        Hervé
        Le Guillou basse
        électrique 
        Maurice
        Pommereuil caisse
        claire 
        Philippe
        Quillay binioù
        (cornemuse bretonne) 
        Gildas
        Rio caisse
        claire 
        Gilles
        Servat voix
        parlée 
         
        | 
  
      
      
        - Tu
          pe tu (Roland
          Becker)
          
          
 
        - Gavr’Inis
          (Roland
          Becker)
          
          
 
        - Dañs
          ar blei (Roland Becker)
          
          
 
        - Gwerz
          for a child (Roland Becker)
          
          
 
        - Always
          higher (Roland Becker)
          
          
 
        - Vertical
          lights (Roland Becker)
          
          
 
        - Pays
          de l’été (Roland Becker)
          
          
 
        - Balor
          (Roland Becker)
          
          
 
        - May
          menhirs forgive us (Roland Becker)
          
          
 
        - Dalc’h
          soñj (Roland Becker)
          
          
 
        - Pier
          (Roland Becker)
 
       
       | 
    
    
      
        Nous,
        fils de Gavr’Inis, des Géants de Pâques, ou du grand Stonehenge,
        saluons les quelques cinq mille ans de nos pierres levées. Les gravures
        de Gavr’Inis nous disent comment ces lignes circulaires dessinent
        l’alternance des vibrations, des jours, des nuits, des marées, des
        saisons et des années. Cycles et rythmes en arrivent à se confondre en
        des images sonores, et ma musique tend alors vers le rituel et
        l’intemporel. Elle se fait prière profane, incantation. Elle module
        l’angoisse en joie, et tente de désigner l’intervalle de temps qui
        sépare les évènements fabuleux : loi analogue qui régit la
        musique, la danse et même l’architecture, où chaque motif (chaque
        figure) vient graver la vie, le temps d’une émotion. 
        Roland
        Becker
       |