Youenn
Le Berre flûte
Nasredine
Dalil flûte
Michel
Sikiotakis flûte
Céline
Rivaud violon
Jean-Claude
Philippe violon
Abdenour
Djemaï banjo, choeurs
Philippe
Hunsinger bouzouki
Lahouari
Bennedjadi gumbri
Jean-Bernard
Mondolini bodhran
El
Hadj Khalfa t'bel, choeurs |
- Amila
- Gwerzi Ouzou
- Akagi
- Radio Alger
- Penn ar bled
- Marc'harit
- Le jabadao de Larghouat
- Le gris de Poullaouen
- Thura
- Breman
- Awid tinde
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Sept ans après le succès de cette formation,
obtenu dès son premier album, Mugar revient cette année avec un
nouvel opus particulièrement soigné. Au fil des mélodies, les frontières
musicales qui peuvent exister entre les musiques berbères et les
musiques bretonnes s’estompent, permettant l’émergence de nouvelles
sonorités propres, rapprochant les deux peuples concernés en une
osmose musicale rarement éprouvée dans les expériences de fusion.
L’oreille bretonne s’approprie les rythmes berbères,
qu’elle associe aux envolées des flûtes du trio berbère, grec et
breton, en un ensemble s’approchant de la perfection.
Non content d’un remarquable travail musical, les
musiciens de Mugar fusionnent aussi les genres par la naissance
de gwerzioù berbères, d’une telle manière qu’elles en deviennent
compréhensibles aux non berbérophones par leurs phrasées, leur
justesse d’interprétation.
Mugar semble à nouveau près à forcer les
codes musicaux établis, à révolutionner toujours et encore ces
musiques, comme le fit leur premier disque, en lançant au passage un
nouveau genre berbèro-celtique. |