Au Sénégal, tout le monde vous le dira : le rap, héritage des griots et de la tradition du verbe, vient d’Afrique et les trois membres du groupe Daara J (l’école de la vie) sont actuellement les leaders de ce mouvement en pleine effervescence. Perpétuant cette tradition, ils distillent un rap aux influences reggae, salsa et soul. Conscients de leur devoir de mémoire et des enseignements de l’Histoire, ils décrivent sans concession la réalité africaine. Leur nouvel album « Boomerang », confirme que l’école de la vie, c’est bien l’esprit d’ouverture.

Chef de file du rap Saint-Louisien, les Tundu Wundu (le fief des chats militent pour un hip hop solidaire à travers un rap cool, fortement teinté d’acid jazz. Leur nouvelle cassette "Xundu" (mécontents), sur laquelle figure le tube Gueria devrait leur permettre de rencontrer le succès qu’ils méritent.

Beaugostill est sûrement l’une des plus belles voix de Saint-Louis. Après plusieurs expériences dans différentes formations, c’est dans un registre entre hip hop et mélopées orientales, en combinaison avec son complice de toujours, le rappeur K-Smael, que Beaugostill exerce tout son talent. Un talent qui fait de ce « Fils de Saint-Louis » l’une des découvertes les plus intéressantes de notre festival.

Da Brains est sûrement l’une des formations hip hop les plus originales du Sénégal. Entre musiques traditionnelles et rythmes psychédéliques, entre rap et chants, les Da Brains nous entraînent dans la danse avec un bonheur et une bonne humeur sans égal.

Diogal s’inscrit dans la mouvance folk de son pays qui privilégie instruments acoustiques et ballades mélancoliques à la fièvre électrique du Mbalax. Mariage de sonorités africaines et occidentales, portées par une voix chaude et pleine d’émotions et mêlées des rythmes du peuple lébou, (ethnie de pêcheurs.), la musique de Diogal révèle un compositeur inspiré qui à travers des chroniques sociales aborde les thèmes de la paix et de l’espoir (CD Samba Alla).

Dans les années 80, l’incorporation de sons latins et funky aux rythmes wolofs traditionnels donne naissance à un genre nouveau et original typiquement sénégalais : le M Balax.

De cette musique à la fois rurale et urbaine dans laquelle se mélangent le funk, la pop, le jazz et les musiques traditionnelles le chanteur Tidiane Gaye se fait le porte voix.

Non voyant de naissance, l’histoire d’Ablaye Mbaye est celle d’une rencontre dans une même passion de la musique, avec Youssou Ndour,. De cette expérience naîtra en septembre 2001 la formation « YAKAR », composée de six musiciens français issus de la scène jazz-funk qui accompagnent Ablaye Mbaye. Mélange de sonorités et de langues (français, anglais et wolof), fusion harmonique d’instruments traditionnels et occidentaux, la musique de YAKAR (« espoir » en wolof) se veut métissée, humaine et pleine d’ouverture.

Babacar Sambe est né à Dakar en 1945. Dès l’âge de quatorze ans, il crée un ensemble musical axé sur la musique afro-cubaine très présente au Sénégal. Après dix ans passés à la Havane, il s’installe à Paris où sous l’influence de Pape Seck et de Medioune Diallo, les fondateurs du groupe Africando, il monte son propre orchestre El Sabor Internacional, qui marie à merveille la sensualité et la langueur africaine à la folie festive des rythmes latinos.

Nakodjé désigne le potager, l’endroit où l’on cultive les différents ingrédients nécessaires à la vie quotidienne. Symbiose des styles, fusion de genres, espace de créations et d’expérimentations musicales, l’univers de Nakodjé s’ouvre au monde avec l’arrivée dans le groupe de Souleymane Faye, chanteur charismatique du groupe mythique Wok.

Ce trio issu de Guédiawaye, banlieue de Dakar, fait partie de la nouvelle génération montante de la scène hip hop. Les deux chanteurs Koka et B Donj donnent la réplique à la voix féminine de Sista Keisha dans un registre qui évolue entre rap, ragga, reggae et soul. Le Crew à travers un discours qui prône la paix, le respect et l’unité, se fait le porte parole d’un rap africain et universel à la fois.

Kimintang Mahamadou CISSOKO fils de griot vivant à Saint-Louis du Sénégal fait partie de la jeune génération des artistes sénégalais. Sa musique incarne la rencontre entre les traditions du peuple Mandingue dont il est issu et la création musicale contemporaine. Sa kora porte un message de paix, DIAM.

Ce petit-fils, et homonyme de Kemou Soundioulou autrefois sacré roi de la Kora, a hérité de la plus ancienne tradition de koristes. Depuis plus de dix ans, il interprète des chants traditionnels mandingues et peuls aux rythmes des 21 cordes de sa kora et au son de sa voix. Il participe aussi à de nombreux échanges musicaux et rencontres artistiques (l’école des sables, inaugurations de galeries d’art, accompagnement de conteurs, fabrication d’instruments…).

C’est la rencontre explosive des rythmes afro-cubains avec les musiques actuelles, de la rumba cubaine avec le funk, le reggae, de la salsa avec l’afro beat. Rencontre entre Barbaro Teuntor Garcia, trompettiste chanteur tout droit venu de La Havane, et huit musiciens rennais passionnés par tout ce qui groove…

C’est sur des sélections reggae, ragga, roots, dance hall ou lovers que viennent se poser les voix des différents membres de ce collectif regroupant le groupe Rasta Bigoud et l’association “l’Assoce Tomate” pour un véritable sound-system à la sauce armoricaine.

Musicien, DJ, programmeur, globetrotter, Chërkhan explore la planète à la découverte d’autres cultures, mélangeant ses propres influences musicales (hip hop, jazz, reggae) à celles des artistes qu’il côtoie. Après « Un hiver au Maroc » où il a réalisé l’enregistrement de « Nuits Emeraudes », premier volet de son projet, le voici cet été à la rencontre des rappeurs St Louisien.

"NAMOU", "je t'entends" en Bambara est une expression destinée à encourager un musicien lors d'une improvisation. Cette rencontre entre Jacques-Yves Lafontaine (Mézues, Olli,…) et le trio Kej est axée autour des enregistrements musicaux et des sons de la vie quotidienne que le trio a réalisés lors d'un voyage au Mali. Un concert unique dédié tant aux bretons qu’aux Africains.

Première compagnie de danse contemporaine au Sénégal, la 5ème dimension est née de la rencontre du chorégraphe Jean TAMBA et d’Honoré MENDY, animateur culturel. Rencontre de styles aussi, par la création de la métiss dance, une forme de danse qui mêle gestuelle contemporaine et danses traditionnelles où chaque danseur interprète ses propres émotions, transformant chaque soupir en geste, chaque palpitation en message, transmettant une force plastique. Leur nouveau spectacle parle des Bujuman (« ceux qui sont dans la dèche ») et décrit l’univers des laissés pour compte tournant et retournant les ordures à la recherche de restes pouvant encore servir. Un monde où chaque jour est un nouveau combat, un combat à mort, un combat contre la mort.

La fougue et le talent de Herwann Asseh font merveille qu’il soit chorégraphe et danseur (Les Émigrents, sa dernière création continue à tourner) ou interprète dans la compagnie de Bernardo Montet. Il accomplit un travail considérable auprès des jeunes de Brest et des amateurs de tous horizons. Il interviendra avec plusieurs artistes du festival.

Fodé Diop, griot, fils et petit-fils de griot, a de qui tenir pour diriger avec fougue et brio le groupe de batteurs de sabars saint-louisiens, ces percussions qui rythment les danses et fêtes traditionnelles du Sénégal.

Ce jeu profondément ancré dans la tradition sénégalaise renvoie à une légende du début du siècle dernier où un homme attaqué par des lions qui faillirent le dévorer, réussi à survivre en faisant croire aux fauves qu’il était lui-même un lion. Ainsi naquit la famille des faux lions. L’un d’entre eux a fait le voyage depuis Saint-Louis du Sénégal… Gare au faux lion !

Ces 4 clowns sénégalais jouent du théâtre comique pour enfants, ils jouent sans décors, leurs costumes leurs suffisent, ils entrent dans deux sacs qui entrent dans la malle du taxi ! Ils pratiquent un théâtre résolument comique, gestuel, acrobatique et coloré comme l’aiment tous les enfants du monde, afin de les éduquer en les faisant participer à leurs improvisations et en les intégrant dans leur parade terminale !

Né en 1950 à Saint-Louis, Louis Camara exerce le métier de professeur de Lettres. Passionné par les contes et les mythes de tous les pays, c'est un véritable connaisseur de la mythologie Yorouba, sa principale source d'inspiration. Conteur et écrivain, il a remporté en 1996 le "Grand prix du Président de la République pour les lettres " avec "Le choix de L'Ori".

Issu d’une lignée de griots, Ablaye M’baye apprit l’art du conte, de la musique et de la danse au sein de la famille d’abord, de son village ensuite, puis à travers de nombreuses rencontres. Un spectacle où les enfants sont amenés à participer, à chanter, à danser " La Chanson du Soleil ", pour des premiers pas aux rythmes africains.

Comique sur le plat, Chanson mayonnaise, Chorégraphie mimosa, Jongleurs à la coque,

Cali et Méro vous concoctent une omelette à leur sauce !

Ils battent l'émotion sans peur de l'explosion, Et quand l'œuf fait de la haute voltige, le public en a la chair de poule....

Cie LES CUBITÉNISTES « Concert Hydrophonique » (Montet et Bouxal)

Chocs des gouttes, éboulis de hoquets, bulles qui cognent, roucoulades de glou-glous, hurlements d’éviers qui se vident, croassements liquides, gazouillis tendres et aquatiques, tonnerre de chasse d’eau, gargouillis gras, déglutition monstre, tintamare de borborygmes et jungle qui vocalisent… Un concert hors du commun, un univers sonore liquide et unique, fantastique et beau, issu des 40 machines hydrophoniques manipulées et mixées en direct par Léon, Lulu, Polo les hommes en blouses.

Entrée Gratuite - Horaires d’ouverture : 14h/19h

Collectif Ma Friche Mar’Plij - 46, rue Henri Barbusse - DOUARNENEZ

Du cinéma à la vidéo, de la photo de presse ou de mode à la télévision en passant par la réalisation d’expositions Hubert Moal, installé au Sénégal, travaille depuis 15 ans dans le monde de l’image. Fondus enchaînés devisages et de matières pour cette succession de portraits : petits métiers, pêcheur, chauffeur de car rapide, conteur, koriste, clown, enfants des rues, peintre, piroguier… La technique : un véritable travail artisanal de précision par la superposition de deux photos sur un même négatif. La première prise en journée, sur le lieu de travail, des différentes matières. La seconde le soir en studio, portrait du visage en surimpression. Impressions, expressions, mise en scène : l’odeur du thé à la menthe, le parfum du chouraï, les interventions de Kandara Cissokho à la kora, une exposition qui fait appel aux cinq sens où la matière reste toujours le thème principal qui relie l’homme à ce qu’il est.

Né à Saint-Louis, il vit et travaille à Guet N’Dar, le village de pêcheurs sur la Langue de Barbarie. Pêcheur en pirogue depuis l’âge de 12 ans, il est envoyé à 17 ans en formation chez un peintre de Dakar. Son talent éclate dans les couleurs chatoyantes dont il orne les pirogues. Depuis, Iba Ndiaye exerce son talent sous toutes les formes, que cela soit sur le flanc des pirogues qu’il continue toujours à décorer d’ornements symboliques ou sur la toile où il développe son imagination et une création sans limite.

Au port, au Rosmeur, au détour d’un mur… Un expert de la vidéobidouille ou comment faire se rencontrer dans un épisode inédit des feux de l’amour : les Lions du Sénégal et une sardine….

Le Manège Salé du Collectif RouilleGorge toujours aussi beau et rouillé, qui fait tourner la tête des petits et des grands ! - Les jeux d’Afrique de l’association Dézépions - La pêche à la ligne miraculeuse des zardines - Les « Ateliers tous capable ! » vont déballer leur attirail pour des ateliers d’arts plastiques à base de récup (ouvert aussi aux grands)…

Quand artisans, artistes, créateurs et producteurs palabrent entre bogolans & vinyls rares, batiks et confiture de sureau, jouets en métal et thé noir… ça sénégalize le Rosmeur !

SAMEDI et DIMANCHE : de 13h à 21h / Entrée gratuite.

Pour les enfants, programmation l’après-midi de courts-métrages d’animation africains. Projections de courts-métrages de fiction du Média Centre Forut de Dakar qui depuis 1997 contribue à la formation de jeunes de 16 à 30 ans dans tous les aspects de la production audio-visuelle. Les films réalisés traitent de problèmes sociaux mais aussi d’environnement.

Et des surprises…

C’est le lieu intimiste du festival : pastels et gazelles, contes et kora, lectures et débats, prenez le temps… Amoul solo ! Librairie, disques, expo, à voir et à manger !

Bien sûr, la déco sera à l’heure St-Louisienne et Sénégalaise ! Récupération, transformation, peinturluration, ou comment donner une nouvelle vie aux matériaux de tous poils !

Restauration sénégalaise, salon de thé, jus de fruit locaux, bar à vins, sardines...