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Red Cardell


Après avoir bourlingué plus de trois ans au sein du groupe Penfleps, Jean-Pierre - l'Eugène - Riou (guitares, chant, bombarde) et Jean-Michel Moal (accordéon midi, chœurs) fondent le groupe Red Cardell (fumier rouge en anglo-breton), en juillet 1992. Ian Proërer (batterie) et Patrick Goyat (basse) entrent dans la formation.

Red Cardell, c'est une énergie, une émotion puissante et marquante. Entre rock, traditionnel breton, punk et influences slaves et orientales, en passant par le rap, le ragga et le groove, la formation s'inscrit, à l'instar d'Alan Stivell, dans un courant volontairement moderne et novateur. Depuis sa création, le quartet Red Cardell (devenu Trio en 1994, après le départ de Patrick Goyat) totalise plus de 140 concerts par an, en Europe et en France.

Red Cardell, par ses longues tournées, est réellement un groupe de scène. C'est d'ailleurs la présence scénique du trio, et notamment celle de Jean-Pierre Riou, que le public, nombreux, vient chercher. La première fois que je les ai vus, ils jouaient dans une salle parisienne. Avant eux, il y avait un duo qui, malheureusement, ne cassait pas des briques. Lorsqu'ils sont montés sur scène, les deux mille spectateurs présents ce jour là ont laissé de côté leur verre de Chouchen et se sont rapprochés de la scène. Il n'aura fallu au groupe qu'une chanson pour transfigurer la salle et la réveiller. Je n'ai jamais vu un public se transformer aussi rapidement. Dan Ar Braz était présent ce jour là, à leur côté, pour notre plus grand bonheur.

Le lendemain, j'achetais leur premier album, Rouge, paru en 1993, chez Arcade. (Cet album est réédité, en 1996, avec version CD-ROM, chez N'Less Music, à Rennes). La couleur rouge symbolise parfaitement la force du trio. Force que l'on retrouve à la fois dans les textes et dans la musique. Les textes noirs et violents, contre les tendances d'ostracisme, de rejet culturel, s'opposent avec force et puissance à une musique volontairement gaie, dansante et entraînante. On trouve sur cet album "La Jument de Michao" des Red Cardell à savoir l'incontournable "We've Got to Be Alone". Le disque se vend à 15.000 exemplaires, surtout en Bretagne. La chanson Kas Ha Bar, reprise par une artiste polonaise, entre même dans les Charts polonais

Pendant trois ans, le groupe sillonne les scènes européennes (de la Slovaquie de la Finlande, en passant par la France), de festivals rocks en festoù-noz bretonnes, de grandes salles en clubs fermés…

En 1996, Red Cardell sort son deuxième album, enregistré, comme le premier, à Bruxelles. Les trois quimpérois signent chez une boite rennaise : N'Less Music, qui réédite sous son nom le premier album, Rouge. Le deuxième opus de la formation, Douleur, approfondit le travail engagé tant dans les textes, de plus en plus forts, que dans la musique aux multiples influences, de plus en plus prononcées. Tout comme Alan Stivell, la formation, à la suite d'un hommage au groupe Tri Yann (Parliament 1), parle avec douleur, d'un certain incendie qui a ravagé le parlement de Rennes, symbole politique en Bretagne (voir Stivell). Il faut aussi remarquer un monument musical dans la dernière chanson de l'album, qui m'a laissé une impression étrange, en même temps qu'une très grande surprise.

L'année suivante, le groupe se rend à Bratislava, pour y enregistrer le troisième album du trio : Trois, toujours chez N'Less Music. L'album, véritable hymne à la tolérance, se vend à 15.000 exemplaires. On y retrouve des thèmes chers au groupe, Rouge, Communiste, le Vélo Rouge, et seize chansons qui ancrent davantage ce groupe dans une musique évolutive, forte, capable de déchaîner la puissance d'une foule sur quelques notes. En concert, Red Cardell évoque ses trois albums dans un savant mélange de réinterprétations, d'improvisations et de choix de l'ordre des musiques, pour faire monter légèrement la pression et finir au plus fort.

Avec plus de 700 concerts et trois albums à son actif, Red Cardell secoue les salles et le public, pour notre plus grand bonheur. Avec 140 par ans, ils passeront toujours près de chez vous, ne les ratez pas….

Trois ans plus tard, en 2000, Red Cardell sort Rock'N Roll Comédie, album un peu plus intime encore que le précédent. Le trio semble s'engager dans une voie plus tranquille que ses premiers albums. Les textes prennent plus d'importance, le timbre général est plus léger.

En 2002, Red Cardell enregistre son premier concert, l'album La Scène renoue avec les standards de la formation. Le groupe, très à l'aise sur scène, donne une nouvelle impulsion à sa musique, certainement due, en grande partie, à l'arrivé du batteur Manu Masko. Le trio fait monter la pression de titres en titres, lâchant progressivement son énergie.

L'année suivante, le trio sort deux nouveaux albums. le premier sous l'influence du petit dernier, Manuel Masko, tranche étonnamment avec le style habituel du groupe. Et cependant, c'est toujours du Red Cardell. L'idée simple de remixer les morceaux du groupes, en trafiquant les bandes, fait de Cardelectro un disque très intéressant sur le plan artistique. La même année, Red Cardell, revenant à son jeu habituel, produit chez Coop Breizh son septième album, Sans Fard. A la frontière du rock, des musiques bretonnes et musiques du monde, le groupe s'en donne à cœur-joie dans ses textes et mélodies, rendant hommage, en passant, aux Frères Morvan. Les enchaînements à l'accordéon de Jean-Michel Moal, soutenus par les percussions de Manu Masko accentuent davantage le côté festif de cette formation de concert. Malgré quelques hésitations après l'album Trois, les Red Cardell reviennent pour le plus grand bonheur de leurs fans.

En 2004, Red Cardell sort Bal à l'Ouest, un nouvel album en public enregistré pendant la tournée estivale de la formation. L'album se présente comme une immersion au sein du groupe, de dates en dates, alternant les moments plus intimes, les réflexions personnelles, les bruits de la route et des extraits des différents concerts. A l'écoute on voyage de Belgique en Bretagne au fil des annonces, des spectateurs, des ambiances. 

En 2006, Red Cardell sort un nouvel album Naître, qu'il produit (diffusion Keltia Musique). Avec ce disque, Red Cardell présente une nouvelle démarche. Fort de ses nombreux succès précédents, le groupe invite de nombreux artistes, pour un enregistrement particulier : aux sons traditionnels de la formation, à ces mélodies émouvantes, répond la voix orientale de Farid Aït Siameur, fondateur de Tayfa, donnant à l'ensemble des accents maghrébins, africains et slaves. En effet, de nombreux musiciens slaves sonnent leurs cymbalums, leurs ouds... Au métissage culturel, que vient renforcer Louise Ebrel, Red Cardell apporte également son souffle électronique. Avec Naître, Red Cardell rend hommage à ses propres sources d'inspiration musicale, en un ensemble évolutif et très bien équilibré.


Jérémie Pierre JOUAN

Site : www.redcardell.com

Sources :
Dossier de Presse (Kas ha Bar).
Articles de presse (Ouest-France, Le Télégramme, Le Rennais, Trad Mag…)
Mises à jour (dossier de presse : Manu Masko)


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