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Musique Bretonne et Musique Celtique de Bretagne. Les artistes Bretons des musiques celtes, celtiques, bretonnes. Denez Prigent, Alan Stivell, Dan Ar Braz, Tri Yann, Soldat Louis, Kemener, Marchand, Guichen, Gilles Servat, gwendal, rasta bigoud, bagad lann bihoue, bagad kemper, cecile corbel, wig a wag, dom duff, carre manchot, musique bretonne, musique celtique, musique en bretagne, musique de bretagne, gwerz, gargouilles, kern, pevar den, jacques pellen, annie ebrel, marthe vassallo, red cardell. Decouvrez l'armorique, l'univers musicale breton grace a celtic'sons et jeremie Pierre JOUAN.
Les Fêtes BretonnesLes Principales FêtesFest deiz et fest noz : le renouveau
Après la seconde guerre mondiale et l’évolution fulgurante de la Bretagne, dans de très nombreux domaines, ces fêtes, à l’initiative de Loeiz Ropars connurent de nombreux changements. En 1954, organisant un concours de kan ha diskan sur la commune de Poullaouen, Loeiz Ropars imagina une nouvelle mode festive. Les travaux des champs devenant de moins en moins pénibles par l’industrialisation et l’automatisation, la population s’urbanisa, et, afin de répondre à ce changement de société, l’objet même de ce rassemblement fut réinventé. Succédant à une nécessité communautaire, le fest-noz s’est transformé en tribune musicale et populaire, puis commerciale. Les musiciens et chanteurs furent théâtralisés, mis sur podium, éclairés et progressivement sonorisés. Les formations traditionnelles de kan ha diskan ou musique à danser, couple de sonneurs entre autre, se modifièrent, faisant appel à de véritable orchestres, les jeux et autres animations ou concours disparurent. Le public lui-même se transforma. Passant d’une communauté définit, intergénérationnelle, à un ensemble moins homogène, cependant toujours intergénérationnelle, même si cela tend à disparaître de nos jours, subissant la commercialisation progressive de cette culture. C’est aux changements d’époque, à la volonté bretonne d’actualiser
son folklore, de se libérer des contraintes traditionnelles
qui ne correspondent plus, mais également et surtout par la volonté des sonneurs
et chanteurs, initiée par Etienne Grenelle
et Yann-Fanch Kemener, de voir leur travail rétribué, de pouvoir
vivre pleinement l’état social d’artiste, qu’au cours de la décennie 70, ces
festoù-noz se sont finalement transformés en fêtes
purement commerciales, en attrape touristes dans certaines stations balnéaires.
Certaines manifestations se sont protégées de cette évolution,
préservant le plaisir des danseurs, c’est notamment le cas
du festival du Printemps de Châteauneuf (Châteauneuf
du Faou, 29).
Jeremie Pierre JOUAN |