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Musique Bretonne et Musique Celtique de Bretagne. Les artistes Bretons des musiques celtes, celtiques, bretonnes. Denez Prigent, Alan Stivell, Dan Ar Braz, Tri Yann, Soldat Louis, Kemener, Marchand, Guichen, Gilles Servat, gwendal, rasta bigoud, bagad lann bihoue, bagad kemper, cecile corbel, wig a wag, dom duff, carre manchot, musique bretonne, musique celtique, musique en bretagne, musique de bretagne, gwerz, gargouilles, kern, pevar den, jacques pellen, annie ebrel, marthe vassallo, red cardell. Decouvrez l'armorique, l'univers musicale breton grace a celtic'sons et jeremie Pierre JOUAN.
La Musique Bretonne
Les Origines de la Musique Bretonne
La Musique Celtique de Bretagne
La musique bretonne, issue du monde bardique
et celtique, connut de nombreux bouleversements au cours de
son histoire, sans jamais perdre son essence, ni sa spécificité. L’ordre social
ternaire des pays celtiques donnait une place importante aux bardes
et aux druides. La musique servait l’état et la religion. Elle
était aussi l’œuvre du peuple, se réappropriant les sonorités et adaptant les
thèmes à son quotidien.
Elle tient ses origines tant des populations de Galles qui
émigrèrent en masse entre le IV° et le VI° siècle, celtes elles
aussi, que de celles d’Armorique, celtes continentaux. Cette
musique est avant tout traditionnelle. Si son instrumentation
lui est quasiment propre, elle n’existe dans son état que par les autres musiques
traditionnelles et contemporaines, essentiellement chinoises et orientales.
Il semble bien qu’aucun contact direct n’ait eu lieu entre bretons
et chinois, mais qu’entre ces deux peuples se dressa une route contrôlée par
de nombreuses tribus, dont l’une des caractéristiques communes fut d’adopter
l’Islam comme religion. Ainsi, le principe de cornemuse
et de bombarde,
inventé visiblement en Chine, fut adopté, une première fois par ces populations
de la Route de la Soie (principe des flûtes
turques identique à celui des bombardes),
avant que les peuplades celtiques ne se l’approprient également,
le développant avec originalité pour en inventer le biniou,
la grande cornemuse
et la bombarde.
La musique celtique préchrétienne ressemblait étrangement
à celle d’aujourd’hui, dans son essence et ses possibilités de classification.
Elle possédait des caractéristiques celtiques intrinsèques tant dans la musicalité,
son instrumentation que dans son répertoire, dont les bardes
étaient garants et auteurs et qu’ils enrichissaient suivant les charges que
leurs fonctions exigeaient.
L’arrivée du christianisme en Bretagne, apporté
par ces émigrants gallois, alors appelés bretons
(de Grande Bretagne), sans supprimer l’héritage précédent (même
si rien ne fut fait pour le conserver), ajouta au répertoire rural de
nouveaux genres musicaux. Les chants religieux
se mirent à la mode bretonne et augmentèrent l’étendu de ce
savoir paysan. Les nobles quant à eux délaissèrent progressivement, durant le
Moyen Âge, une partie de ce patrimoine, s’ouvrant
aux troubadours et aux différentes entités politiques de l’époque.
Se faisant, ils élargirent davantage le panel breton, déjà
enrichie de ses influences celtiques constantes, transmanche
et avec l’Espagne.
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Jeremie Pierre JOUAN
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